Madame et son portemanteaux

Catégories : Rencontres BDSM Homme soumis, Femdom Domination féminine
il y a 9 ans

Une des nombreuses passions de Madame, c’est le tricot. Ou plus exactement les vêtements tricotés. Elle ne tricote pas beaucoup elle-même, mais elle porte beaucoup de laine. Vraiment beaucoup.

Cela a beaucoup contribué à son charme pendant la phase durant laquelle elle m’a « capturé ».

Le terme vous surprend ? « capturé » ? C’est pourtant le mot juste. Cette femme superbe, grande, voluptueuse n’avait nullement besoin de plus pour attirer un poisson comme moi dans ses filets, les refermer lentement sur moi, et se laisser ensuite aller à sa véritable nature de dominatrice perverse. Il a pourtant fallu qu’elle ajoute à ses qualités le fait de se parer de laine, de douceurs, de chaleur, répondant ainsi (sans le savoir à priori, certainement), à mon goût exagéré pour ces matières, faisant de moi une proie encore plus facile, en particulier en éteignant mes fonctions d’alerte quand les filets ont commencé à se refermer sur moi.

La toile, faite de laine et de douceur, est ressentie comme une bénédiction, une chaude protection. Quand la prédatrice, telle l’araignée embobinant de soie sa future victime, a commencé de vous resserrer dans un ensemble de contraintes de d’impossibilités, mais que dans le même temps elle vous embrasse chaudement, vous caresse et vous fascine, vous avez tellement envie de rester, et même de vous enfoncer dans cette douceur excitante, que vous laissez passer les dernières chances de vous extirper du piège moelleux.

Pire, la prédatrice, si elle possède la capacité de calcul des obsessionnelles et le goût de la jouissance perverse, va ralentir le tempo pour goûter plus longuement le plaisir de la capture, le faisant coïncider avec le lent réveil de la proie, désormais spectatrice impuissante du lent anéantissement de sa liberté et du resserrement inexorable des filets de laine dont elle ne pourra plus jamais sortir.

Petra, donc, qui maintenant me domine et m’a mis sous son contrôle de façon irréversible, aime beaucoup la laine, le tricot, et les vêtements tricotés. Mais comme on ne se refait pas, elle préfère que ce soit les autres qui tricotent.

Elle m’a obligé à apprendre, bien entendu, avec une vraie prof particulière, à la maison, sur 2 mois, et de nombreux « devoirs », et je dois régulièrement tricoter de grandes pièces, notamment quand je suis puni et enfermé (en général je sors quand la pièce est terminée).

Mais elle aussi et surtout monté une sorte de club de tricot, avec d’autres femmes, en général trouvées sur internet. Des femmes qui aiment porter du tricot, et des femmes qui tricotent. Des « tricoteuses », capable de tricoter du matin au soir, en parlant, en regardant la télévision, peut être même en faisant l’amour ! J’ai découvert à cette occasion le monde incroyable des tricoteuses !

De leur coté, elles ont découvert progressivement le monde de Petra, et sa domination sur moi. Bien sur, Petra ne leur montre que le coté soft, mais elle ne se cache pas du tout et me rabaisse très volontiers. Quand le petit club est là, je deviens le serviteur, le domestique. Chacune ordonne, sans plus de retenue après des débuts hésitants. Si je traîne à aller chercher un café ou autre chose, la plupart d’entre elles, encouragées par Petra, haussent le ton ou me menacent d’une façon quelquefois vraiment sèche et inquiétante. Je suis souvent très étonné de voir qu’une femme « ordinaire », je veux dire pas spécialement dominante, plongée dans un contexte ou c’est « normal » de dominer un homme qui visiblement est là pour obéir et servir, rentre rapidement dans le jeu et peut même devenir plus intransigeante que des femmes habituées à ordonner. Bref, dans le paysage, je suis le larbin.

Bien sur, toutes ces femmes portent beaucoup de laine, souvent plusieurs couches.

Aujourd’hui, Petra m’annonce qu’il y a une réunion à la maison, dans 1 heure. Comme d’habitude, elle ne me dit rien à l’avance, sauf le temps de préparer quand c’est nécessaire. Donc là, 1 heure, c’est le temps de préparer des biscuits, des fruits, etc … pour un joli « gouter-tricot ».

Je m’y mets, le temps presse. Quand j’ai terminé, Petra vérifie que tout est OK, et elle m’ordonne de tout mettre en place sur la table basse qui sert habituellement de lieu de pique nique.

C’est inhabituel, Petra préfère toujours que j’amène les boissons et les en-cas au fur et à mesure, ce qui donne l’opportunité à elle et ses amies d’ordonner, de redemander, d’exiger que je débarrasse, nettoie, re-serve etc …

Mais je comprends maintenant pourquoi : Petra a eu une nouvelle idée : je serai le porte-manteaux ! Une fois que j’ai tout mis en place, elle me positionne dans un coin du séjour, face à une bibliothèque murale qui possède deux montants métalliques, un peu comme dans une rame de métro, les montants pour se maintenir. Je dois rester ainsi, face à la bibliothèque, les bras tendus à 45° de part et d’autre, tenant les montants pour ne pas accuser de fatigue et avoir les bras qui retombent. Car ça risque de durer longtemps.

Chacune des amies qui viendra disposer son manteau sur moi, et si j’ai le malheur d’en faire tomber un, la propriétaire pourra choisir la « punition » qui en découlera. Je n’aime pas trop l’idée. Nous pas que les punitions me fassent peur, ces dames sont plutôt soft dans l’ensemble, mais l’immobilité, j’ai ça en horreur.

Milka est la première à se présenter. Elle est un peu étonnée, mais replie sa veste sur elle même, puis la plie en deux pour la poser sur un de mes bras. C’est très supportable. Ça se complique quand Isa et Valérie arrivent en même temps. D’être 2 doit les désinhiber, car elle prennent plutôt ça avec amusement. Isa porte un gilet de laine mi long, avec une ceinture ? Elle essaye de me le mettre sur les épaules, mais ça ne tient pas. Alors elle le pose sur une épaule et un bras, comme à cheval sur le bras. C’est assez lourd, et très chaud. Ça l’amuse beaucoup, et elle ajoute la ceinture pour essayer de stabiliser. Valérie a un manteau plus classique, qu’elle dispose sur l’autre bras, à coté de celui de Milka.

Par contre, fan de laine comme toutes les autres, elle a une énorme et très longue écharpe de laine. Elle se met en tête de me la placer autour du cou. Pour ne pas que ça touche le sol, elle fait des tours et des tours. Pour finir, j’ai l’écharpe qui me couvre la moitié du visage. Mes yeux surnagent. Valérie et Isa font une sorte de nœud en riant comme des folles pour que ça ne bouge pas.

Les 4 filles ont commencé de boire le thé en picorant des petits gâteaux. De mon coté, je crève de chaud, je sens la transpiration qui coule dans mon dos lentement. Je ne peux plus bouger. Le poids des manteaux fait que si je lâche les montant de fer, les bras risquent de faiblir très vite. Je ne peux pas prendre le risque, surtout que les manteaux glisseraient et que les deux bras étant occupés, aucun ne peut sauver l’autre.

C’est le moment que Mélanie choisit pour arriver. C’est Isa qui va lui ouvrir, et elle me met la main aux fesses en passant avec un petit « joli petit cul, ce porte manteaux ! » .

Mélanie, il faut que je vous la raconte un peu. Physiquement déjà, c’est un OVNI. Jeune, hyper grande, et très maigre. Son bassin est très carré, ça fait comme une sorte de cube, et elle porte souvent des jupes plissées assez courtes. En dessous, les jambes sont comme deux piquets à tomates, qui finissent dans des bottines à talons moyens. En haut, c’est variable, peu de poitrine, des bras un peu comme les jambes. Des doigts incroyablement longs. Au dessus, le visage est « mangé » par la bouche, énorme, très sensuelle, n’allant pas du tout avec le reste, et des yeux bleus petits, et rapprochés.

Elle est plutôt vulgaire et assez autoritaire. Je me suis souvent demandé ce que Petra fait avec cette fille. Pour le club de laine ? Je n’arrive pas à croire que ce soit seulement la laine qui intéresse Petra.

En tous cas Mélanie pige tout de suite le coup du porte manteaux. Elle a une veste de laine assez épaisse et la plie pour la poser sur mon bras, au dessus du manteau de Valérie. La laine risque de glisser, et Mélanie le met très légèrement en déséquilibre, ce qui va me f o r c e r à une immobilité parfaite. Elle fait une tête de plus que moi et vient se positionner devant mon visage, enfin … devant mes yeux. En me regardant, elle ne « dit » pas, mais « m’aboie », me « crache » : « Je te préviens, si ma veste touche le sol, je t’en colle une ».

Je dois avouer que je frémis. Sa bouche à 5 cm de mes yeux, un peu au dessus, le passage de sa langue sur les lèvres pour ranger les postillons après l’aboiement, le ton v i o l e n t de cette fille qui a 20 ans de moins que moi et me traite de cette façon … Les sensations ambiguës et contraires se bousculent. Je ne sais pas si Mélanie a un compagnon, mais si c’est le cas, il doit filer doux … C’est vraiment la fille qui peut cramer les neurones d’un homme en quelques secondes.

Après elle, Gladdys passe presque inaperçue. Elle aussi assez grande, mais plus timide, elle pose une veste courte sur le bras, un peu à la façon d’Isa, à cheval sur le bras et l’épaule. Ce faisant, elle manque de faire tomber le manteau de Mélanie, mais le rattrape, et je dois dire, le positionne un peu mieux, même si ça reste glissant. Par contre, elle porte un petit béret de crochet, fait main, qu’elle trouve très amusant de me positionner sur la tête.

Je craignais Mélanie, je crains aussi Adia. Adia est une femme de 30 ans, très imposante, plutôt grande mais surtout avec une charpente de bûcheronne. Pourquoi je la crains ? Parce qu’elle a l’habitude de porter 10 mois de l’année un énorme manteau de laine tricotée à grosses mailles, très épaisse, blanc cassé, qui descend quasiment aux chevilles. Ce manteau doit peser 5 à 10 kg ! Quand je fais le service de vestiaire et qu’elle arrive, je dois l’aider à le retirer et le mener à la penderie. Je vous assure que c’est une épreuve. Il faut vraiment peser soi même 100 ou 120 kilos pour pouvoir porter un tel manteau !

Rien ne me sera épargné aujourd’hui. Quand elle arrive, Adia semble d’abord fâchée que personne ne vienne la débarrasser. Mais quand elle a compris le jeu, elle éclate de rire à la façon d’une mama noire, et retire elle même le vêtement. En dessous, au passage, elle porte une autre épaisseur de laine !

Elle prend ensuite le manteau devant elle, grand ouvert vers moi, et avec un « han » d’haltérophile, me le jette littéralement sur moi. Je suis entièrement recouvert. Ma tête en entier, mes épaules, les bras. Je suis comme dans une gangue de laine épaisse qui m’étouffe à moitié. Je doit être rouge, je transpire.

J’essaie de stabiliser mes bras et ce qui est dessus après cet assaut, mais je vois déjà que le manteau de Mélanie et celui d’Isa sont en train de glisser irrémédiablement.

J’entends les talons claquer en provenance du goûter, Mélanie commence à me traiter d’incapable. Je trouve ça injuste. Je n’y suis pour rien et j’ai fait de mon mieux. Valérie suggère qu’on remette tout sur moi, mais à la façon d’Adia, sur la tête. Mélanie dit qu’elle veut me corriger avant. Petra leur dit qu’elle les laisse gérer ce désordre et revenir ensuite.

La veste de Mélanie tombe complètement au sol. Le reste continue à glisser. Aie aie aie....

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